Table ronde Sorbonne

Le cinéma, un outil pour dénoncer la violence de genre ?

Intervenantes: Yalitza Aparicio (actrice), Lucía Gajá (réalisatrice), Dolores Heredia (actrice)

Modératrice : Véronique Pugibet

 

Lundi 7 Octobre  2019 / 17h00 – 19h00

Accueil dès 16h30

Sorbonne, Amphithéâtre Cauchy

17 rue de la Sorbonne 75005, Paris

Entrée libre sur inscription avant le 4 Octobre : sorbonne@viva-mexico-cinema.org

Se munir d’une pièce d’identité ou carte d’étudiant.

Rencontre en espagnol.

 

PRESENTATION

La violence sexiste, bien qu’elle existe depuis des temps ancestraux, continue d’augmenter au lieu de diminuer.

Quel est le rapport entre cette violence et le cinéma ?

D’une part, le cinéma, comme d’autres médias, offre une représentation de la réalité sociale et contribue donc à renforcer l’inégalité entre les sexes. Dans le cinéma de manière générale, le rôle qu’elles jouent ou sont attribuées aux femmes dans la société est présenté. Ces rôles (temporels, géographiques, culturels, sociaux, etc.) sont différents et présentent une caractéristique commune : la subordination des femmes et la violence exercée à leur égard.

Ainsi, le cinéma devient un instrument “de visibilité” de la maltraitance envers les femmes, ou par les arguments cinématographiques, ou de l’endroit où les femmes sont reléguées au cinéma.

cependant, le cinéma peut aussi être une arme pour combattre les stéréotypes et les préjugés sexistes. De profonds changements sociaux sont nécessaires pour réaliser l’égalité des sexes et éliminer la violence sexiste. Les manifestations de masse en Espagne, en Argentine, au Mexique, en France seront-elles un signe de ce changement? Le cinéma féminin émergent peut-il contribuer à changer ces paradigmes ?

Voici les thèmes que nous aborderons avec nos invitées à partir de différentes approches : Yalitza Aparicio, actrice (Roma, A. Cuarón, 2018) et militante pour la cause des femmes, Lucia Gajá, documentariste engagée (Batallas íntimas, 2016), Dolores Heredia actrice qui a justement représenté des rôles traditionnels (Chicuarotes, G. Garcia Bernal, 2019).

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