Guillermo Arriaga

« J’aborde le cinéma comme un romancier et comme la littérature. Je ne sépare pas mes livres de mes œuvres pour le cinéma, ils appartiennent tous à un corpus littéraire dans lequel une œuvre est reliée à une autre. Par exemple « Retorno 201 », mon livre de nouvelles, le premier que j’ai écrit, est la genèse d’Amores Perros et de 21 gramos et, plus tard, d’El Salvaje. Mon travail, sans aucune intervention de ma volonté, ressasse des thèmes et des obsessions, que ce soit des lieux : hôtels et hôpitaux, jusqu’à des amours interdits, en passant par la violence de la rue, dans certaines œuvres, et dans d’autres, les déserts, la lumière, la frontière, et dans un dernier registre, des œuvres historiques, tels que Escuadrón Guillotina et Extrañas. Ce qui m’influence le plus c’est la vie, et non pas le travail des autres; j’essaie de découvrir dans chaque œuvre la structure qui lui est la plus organique. Je travaille l’écriture pour des livres et pour le cinéma avec la même approche et la même rigueur, car pour moi, dans les deux cas, il s’agit de littérature. » GA

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